Xtrem : Freeride
Attention, cet artilque n’est pas un artilque sur le cyclimse. Merci de votre compréhention.
Malgré son introduction, référence évidente à un flim* que je vous conseille chaudement car doté du pouvoir de faire rire aux éclats (et vous savez comme moi qu’en ces jours, nous en avons vraiment besoin), cet article parle bel et bien de bicyclette.
Mais ce que vous êtes en train de lire est le second article de la série Xtrem, je ne parlerai pas de la balade à bicyclette que vous faites le dimanche matin, ni du cyclisme sur route que vous pouvez regarder à la télé.
Je vais vous parler ici d’une des disciplines du VTT, le freeride (plus rock n’ roll comme nom, ce n’est pas possible !).
Le freeride est probablement la discipline la plus engagée du monde de la bicyclette. Son but est en effet de descendre une forte pente en faisant les plus hauts ou les plus longs sauts (ou les deux) et en faisant les figures (aussi appelés tricks) les plus difficiles possibles pendant ceux-ci.
Bien sûr, l’environnement naturel influe beaucoup et le but est de l’utiliser au mieux. On doit néanmoins souvent l’aménager un minimum et l’on peut aussi y rajouter des rampes et autre modules.
Comme vous vous en doutez en lisant ces lignes, cette discipline est particulièrement spectaculaire et l’engagement de ses meilleurs pratiquants impressionne toujours.
Début octobre, la plus importante des compétitions de freeride avait lieu. Organisée par la marque Red Bull dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis, elle demande la plus grande maitrise des participants et fournit aux spectateurs des images magnifiques et spectaculaires.
La plupart des compétitions de freeride proposent plusieurs pistes, qui ne partagent pas forcément les mêmes modules et la même trajectoire aux pilotes. La Rampage va encore plus loin proposant un secteur entier de la montage où les lignes principales sont déjà tracées, les plus gros modules déjà installés mais où les « riders » doivent eux même mettre en forme la piste qui va leur permettre de passer de l’un a l’autres de ces modules. En plus d’être jugés sur leur style et leurs figures, ils sont donc aussi jugés sur l’originalité et l’engagement de leur ligne.
Les images vous feront sans doute mieux comprendre de quoi je parle.
Dans le freeride et à la Rampage, la France est bien représentée avec notamment un rider originaire… de Versailles ! Il s’appelle Antoine Bizet et est indéniablement l’un des meilleurs mondiaux. La ligne qu’il avait choisie était vraiment intéressante et les tricks exécutés semblaient défier les lois de la physique. Il a cependant manqué de rotation sur l’un des derniers sauts et est tombé, se cassant le bras. On salue sa performance et lui souhaitons un bon rétablissement.
La vidéo best of de la Rampage 2015 :
Une vidéo qui à quelques années, mais qui montre un tout autre style de freeride sur la terre natale de la discipline : la Colombie britannique au Canada.
Et pour finir, deux vidéos du prodige canadien Brandon Semenuk, dont le style sur un vélo est maintenant légendaire :
Le flim auquel je fais référence au début est La classe Américaine. J’en parlerai probablement dans un prochain artilque.